フランス文学と詩の世界
Poesie Francaise traduite vers le Japonais
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秋の嘆き:ステファヌ・マラルメ


  マリアが私を捨ててほかの星にいってしまってから
  - それはオリオンか アルタイルか はたまた金星だったか?
  私は孤独を愛するようになった
  どんなにか長い月日を私は猫とともに孤独に過ごしたことか
  孤独とは伴侶のいない生活のこと
  私の猫は神秘な道連れ 幽霊のようなものだったのだ
  だから私は長い月日を一人で過ごしたのだった
  私の猫とともに一人ぽっちで
  ローマのデカダンスを心の慰めとしながら
  あの色白い女がいなくなってからは
  わけもわからぬことに私は
  凋落というこの言葉が好きになったのだった
  それで一年の中で私の好きな季節は
  すぐ秋へと移る
  夏の最後の日々となった
  そんな日にそぞろ歩くとき
  太陽は沈もうとして沈みやらず
  灰色の壁に黄金の光をあて
  壁のタイルを赤銅色に染めるのだ
  同じように私が愛する文学は
  ローマの最後を飾る苦悩の詩
  それがいささかも
  野蛮の息吹を感じさせず
  キリスト教の子どもじみた言葉をも発せぬ限りにおいて

  わたしはそれらの愛すべき詩の一篇を読んだ
  (その豊かな言葉の装いは
  青春の顔ばせより魅力があった)
  そして手を猫の毛並みの中に沈めこませると
  バルバリアの風琴がうめき声を上げ
  窓枠の下で憂鬱な歌を歌うのだった
  歌声はポプラの並木を流れ
  木々の葉は春だというのに陰鬱に映った
  マリアがそこを去ってしまってからというものは
  悲しみの楽器、そうだ
  まぶしいピアノもヴィオロンも引き裂かれた心に光をあてる
  だがバルバリアの風琴はたそがれの中で
  絶望の夢をわたしに夢見させるのだ
  今や快活だが卑俗な歌がささやくように流れる
  場末を行きかうものどもを喜ばせる卑俗な歌
  その歌の繰り返しがわたしの心に染み込み
  ロマンティックなバラードのようにわたしを涙させたのは何故だ
  わたしはその歌をゆったりと聴いていたが
  窓越しに金を投げてやることはなかった
  楽器を弾くものに気づくのがいやだったからだ


マラルメはボードレールに倣って散文の詩もつくった。それらはあまり多い数ではないが、いづれもマラルメらしさが現れている。散文といいながら音楽性にこだわり、書かれている内容も難解きわまるものだ。マラルメはそれらの散文詩をまとめて、「綺語詩篇」Anecdotes ou Poemes と名付けた。

「秋の嘆き」Plainte d'Automne と題する一遍は、比較的若い頃に書かれた。恐らくロンドン時代であったろうと思われる。ロンドンでの生活を、マラルメは後に妻となるマリーと暮らしたのだが、マリーは時々マラルメを去ってフランスに帰った。

この詩は、そんなマリアがいなくなったときの、嘆きの気持ちを歌ったのではないか。マラルメの散文詩の中では、もっとも有名な作品である。

原文は連続した散文の文章を2節に分けているが、ここでは鑑賞の都合を考えて、細かく分節化してみた。






PLAINTE D'AUTOMNE - Stephane Mallarme

  Depuis que Maria m'a quitte pour aller dans une autre etoile ?
  laquelle, Orion, Altair, et toi, verte Venus ? ?
  j'ai toujours cheri la solitude.
  Que de longues journees j'ai passees seul avec mon chat.
  Par seul, j'entends sans un etre materiel,
  et mon chat est un compagnon mystique, un esprit.
  Je puis donc dire que j'ai passe de longues journees seul
  avec mon chat et, seul,
  avec un des derniers auteurs de la decadence latine;
  car depuis que la blanche creature n'est plus,
  etrangement et singulierement j'ai aime
  tout ce qui se resumait en ce mot : chute.
  Ainsi, dans l'annee, ma saison favorite,
  ce sont les derniers jours alanguis de l'ete,
  qui precedent immediatement l'automne,
  et dans la journee l'heure ou je me promene
  est quand le soleil se repose avant de s'evanouir,
  avec des rayons de cuivre jaune sur les murs gris
  et de cuivre rouge sur les carreaux.
  De meme la litterature a laquelle mon esprit demande une volupte
  sera la poesie agonisante des derniers moments de Rome,
  tant, cependant, qu'elle ne respire aucunement
  l'approche rajeunissante des Barbares et ne begaie point
  le latin enfantin des premieres proses chretiennes.

  Je lisais donc un de ces chers poemes
  (dont les plaques de fard ont plus de charme
  sur moi que l'incarnat de la jeunesse)
  et plongeais une main dans la fourrure du pur animal,
  quand un orgue de Barbarie chanta languissamment
  et melancoliquement sous ma fenetre.
  Il jouait dans la grande allee des peupliers
  dont les feuilles me paraissent mornes meme au printemps,
  depuis que Maria a passe la avec des cierges, une derniere fois.
  L'instrument des tristes, oui, vraiment :
  le piano scintille, le violon ouvre a l'ame dechiree la lumiere,
  mais l'orgue de Barbarie, dans le crepuscule du souvenir,
  m'a fait desesperement rever.
  Maintenant qu'il murmurait un air joyeusement vulgaire
  et qui mit la gaite au c?ur des faubourgs, un air suranne, banal,:
  d'ou vient que sa ritournelle m'allait a l'ame
  et me faisait pleurer comme une ballade romantique ?
  Je la savourai lentement et je ne lancai pas un sou
  par la fenetre de peur de me deranger
  et de m'apercevoir que l'instrument ne chantait pas seul.

  

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作者:壺齋散人(引地博信) All Rights Reserved (C) 2007
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