フランス文学と詩の世界
Poesie Francaise traduite vers le Japonais
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 酔いどれ船:ランボーとパリ・コミューン


  一隻の船である俺は悠然たる川を下っていく
  もはや水夫たちが俺を操ることはない
  けばけばしいインディアンどもが奴らをひっ捕まえ
  色鮮やかな磔台に裸のまま釘付けにしたからだ

  水夫たちのことは気にかけまい
  フランドルの小麦やイギリスの綿を運んだ奴ら
  奴らともども大波に飲まれた俺は
  いまはひとり気ままに川を下っていくのだ

  昨年の冬のことだ 獰猛な海の裂け目に向かって
  子どものように夢中になって 俺は走った
  一艘の船だにもやわぬ半島は
  勝ち誇った叫び声をあげていた

  海の上で甦った俺を 嵐が祝福した
  コルクよりも軽く 俺は波頭を踊り狂った
  捕らえられたら永遠に逃れられぬ恐ろしい波
  十日の間 俺は灯台の光を頼りに迷い続けた

  甘酸っぱいりんごの果肉よりも更に甘く
  瑠璃色の水が俺の体内にしのびこんでくる
  ワインのしみも飛び散ったげろも洗い流し
  はしごも碇もさらっていく

  俺は海水にどっぷりとつかり 海の歌を聞く
  星空を映し出した海は群青色に輝き
  俺の青ざめた喫水線のあたりを
  溺れた男が夢見ながら流れていく

  すると突然 海を青く染めながら 
  けだるくスローなリズムが日の光を浴びて
  アルコールより強烈に 音楽より心広く
  褐色の辛い愛を醸成する

  俺は稲妻が空を引き裂き
  海が迸り上がるのを見る
  夕べに続いて夜明けがきて
  さまざまなことどもが次々と起こった

  低く垂れた太陽は紫の斑をまとい
  神秘的な恐怖に彩られている
  波は古代劇の役者のように
  はるか遠くで鎧戸のきしむ音を立てる

  俺は夢見る 緑の夜は雪のように輝き
  ゆっくりと海に向かって接吻するのを
  かつてない生気がみなぎりわたり
  金色やブルーに 燐が揺らめき歌うのを

  来る月もまた来る月も 波のうねりが帆を叩く
  ヒステリーの牝牛の群れのように
  かのマリア様の輝ける足が
  海の轡など蹴飛ばしあそばさるのも知らずに

  かくするうちに 俺はフロリダにたどり着いた
  人間の皮にパンサーの目と花が混じりあった土地だ
  虹は引き伸ばされた手綱のように広がり
  水平線の下で羊の群れに溶け合った

  広大な沼地が沸騰し
  魚簗にかかったリバイアサンが腐りかけている
  静寂の中を水が渦巻き
  深淵に向かって流れ落ちていく

  氷河 銀色の太陽 真珠の波 灼熱した石炭色の空
  難破船の残骸が湾の底に横たわる
  蛆虫の餌食になった大蛇が
  捩れた枝から異臭を放ちながら落ちていく

  イルカたちを 子どもらに見せてやりたい
  青い海を泳ぐ 黄金の歌う魚たちよ
  あいつらの立てる飛沫が俺を揺さぶり
  言いようのない風が俺に翼を運んでくれる

  時には 極地の旅に飽きた順礼
  海のため息が俺の不安をなだめてくれる
  海が俺に向かって盛り上がると 
  俺はその上に横たわる 膝まづく女のように

  まるで島にいるようだ 俺のいる浜辺に向かって
  けたたましい鳥たちが糞をたらしていく
  俺はあてもなく漂流する
  溺れた男が索条を越えて船尾のほうへ流れていった

  俺は入り江の草むらの中で迷子になった船
  ハリケーンに吹き飛ばされ 鳥も飛ばない空中にさまよう
  俺の残骸は 泥酔して水を被り
  海難監視船もハンザの船も助けてはくれぬだろう

  自由気ままに煙を吐き 紫色の霧から起き上がった俺は
  赤く染まった空の壁を突き抜ける
  そこには 詩人たちも美味だというものがある
  海の色と溶け合った太陽の苔瘡

  星々の電気を浴びて俺は走る
  竜の落とし子をエスコート役にして
  すると七月の大気は棍棒の一撃を以て
  ウルトラマリンの空を赤いジョウロに流し込むのだ

  俺はおののき 遠くにベヘモスのうなり声を聞く
  またメールストレームの暗い深淵
  死をつむぎだす永遠の深淵を
  今の俺には懐かしいのだ ヨーロッパとそれを囲む古い墻とが

  だが俺は十分すぎるほど涙した 夜明けが痛い
  月は残忍で 太陽は昇るたびに辛辣だ
  愛が俺を飲み込んで麻痺させる
  船体よ裂けよ! 海の藻屑と消えん! 

  俺は散りばめられた無数の星を見る
  島々を空が覆い すべての船乗りを迎え入れる
  寝ているのかお前たちは この底なしの夜の中で
  数知れぬ黄金の鳥たちよ 未来を生きるものたちよ

  ヨーロッパに俺の浮かびたい水面があるとしたら
  それは黒くて冷たい水たまり
  悲しみに蹲った子どもが芳しい黄昏に向かって
  5月の蝶のように壊れやすい船を浮かべる水たまり

  波よ お前の倦怠に漬かってしまった俺は
  もはや綿を運ぶ航海に出ることはできぬ
  旗やペナントをはためかして走ることも
  廃船を尻目に航海することもできぬ
   

ジェルマン・ヌーヴォーによるデッサン

「酔いどれ船」は、ランボーの初期の創作活動を締めくくる作品である。ランボーは1871年9月中旬、ヴェルレーヌとはじめて会うのだが、そのときに挨拶代わりにこの作品を携えていっているから、書き上げたのはそれ以前のことだろう。

この韜晦な詩は、内容や背景を巡って様々な憶測を呼んできた。そのほとんどは、ランボーが自分のこれまでの生き方を総括し、新たな旅立ちへの決意を述べたのだとする解釈に立っている。それにしても、まだ16歳に過ぎなかった若者が、人生の総括とはすさまじい限りである。一時期フランスでは「恐るべき子ども」という言葉が流行したが、それはランボーのような子どもに相応しい言葉であった。

ランボーは、自分を難破した船に見立てて、漂流と港への回帰を歌う。それは人生に躓いたものの、放浪と成長と帰宅を歌ったようにも受け取れる。

だが、よく読んでみると、ここにはひとりの若者の個人的な体験には留まらない深さがあるように思える。この年の春、パリでは労働者たちが暴動を起こして、パリ・コミューンを樹立し、ティエールらの政府に対抗して、自由で友愛に満ちた社会を形成しようとして弾圧された。ランボーが、この運動に何らかの係わりを持ったであろうことは、「パリの軍歌」などの詩から伺われる。彼自身、この事件をきっかけに、アナーキズム的な傾向を強めていく。

こんなことから、この詩はパリ・コミューンの挫折体験を歌ったものとも受け取れるのである。酔いどれ船とは、祝祭感覚に満ちたコミューンそのものの姿であり、漂流は運動の挫折であり、港への回帰は苦々しい文明の受容である、とも考えられる。

ともあれ、この詩は天才ランボーが、少年の感性をもって歌い上げた、生命へのオマージュだったのではないか。

荒れ狂う海や漂流する死者のイメージには、エドガー・アラン・ポーの影響が色濃く伺われる。おそらく、「メールストレーム」や「アーサー・ゴードン・ピム」を念頭に描いていたのであろう。






Le Bateau Ivre : Arthur Rimbaud

  Comme je descendais des Fleuves impassibles,
  Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
  Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles
  Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

  J'étais insoucieux de tous les équipages,
  Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
  Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages
  Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

  Dans les clapotements furieux des marées
  Moi l'autre hiver plus sourd que les cerveaux d'enfants,
  Je courus ! Et les Péninsules démarrées
  N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

  La tempête a béni mes éveils maritimes.
  Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
  Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
  Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

  Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures,
  L'eau verte pénétra ma coque de sapin
  Et des taches de vins bleus et des vomissures 
  Me lava, dispersant gouvernail et grappin

  Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
  De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
  Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
  Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

  Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
  Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
  Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
  Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

  Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
  Et les ressacs et les courants : Je sais le soir,
  L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
  Et j'ai vu quelque fois ce que l'homme a cru voir !

  J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
  Illuminant de longs figements violets,
  Pareils à des acteurs de drames très-antiques
  Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

  J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
  Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
  La circulation des sèves inouïes,
  Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

  J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
  Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
  Sans songer que les pieds lumineux des Maries
  Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

  J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
  Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
  D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
  Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

  J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
  Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
  Des écroulement d'eau au milieu des bonaces,
  Et les lointains vers les gouffres cataractant !

  Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
  Échouages hideux au fond des golfes bruns
  Où les serpents géants dévorés de punaises
  Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

  J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
  Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
  - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
  Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

  Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
  La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
  Montait vers moi ses fleurs d'ombres aux ventouses jaunes
  Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

  Presque île, balottant sur mes bords les querelles
  Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds
  Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
  Des noyés descendaient dormir, à reculons !

  Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
  Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
  Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
  N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

  Libre, fumant, monté de brumes violettes,
  Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
  Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
  Des lichens de soleil et des morves d'azur,

  Qui courais, taché de lunules électriques,
  Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
  Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
  Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

  Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
  Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
  Fileur éternel des immobilités bleues,
  Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

  J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
  Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
  - Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles,
  Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? -

  Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
  Toute lune est atroce et tout soleil amer :
  L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
  Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

  Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
  Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
  Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche
  Un bateau frêle comme un papillon de mai.

  Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
  Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
  Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
  Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

  

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作者:壺齋散人(引地博信) All Rights Reserved (C) 2007
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