フランス文学と詩の世界
Poesie Francaise traduite vers le Japonais
HOME本館ブログ東京を描く英文学哲学万葉集漢詩プロフィール掲示板| サイトマップ

読者へ(ボードレール:悪の華)


読者へ Au Lecteur

  愚行と錯誤、罪業と貪欲とが
  我らを捕らえ 我らの心を虜にする
  乞食が虱を飼うように
  我らは悔恨を養い育てる

  我らの罪は深く 我らの悔いはだらしない
  気前良く信仰告白をするごとに
  心も新たに汚辱の道に戻っていく
  ひとしずくの涙で罪を洗い流したように

  悪の枕元ではサタン・トリスメジストが
  我らのとらわれた心を揺さぶり
  我らの鉄の意志さえも
  錬金術で霧消させる

  我らを操る糸は悪魔の手にある
  おぞましきものに心をとらわれ
  日ごと地獄へと落ちていく我ら
  恐れもなく 悪臭放つ深淵を横切り

  放蕩者が年老いた売奴の乳首を
  食らいつき しゃぶりつくすように
  道々ひそかな快楽を盗み取っては
  干したオレンジのように噛み締めるのだ

  夥しい蛆虫のように群をなして
  我らの頭には悪魔の手下どもがうごめいている
  我らが息を吸い込むたび死は我らの肺に入り
  見えない流れとなって下りていく

  強姦、毒薬、短剣、放火
  これらを痛快な絵柄にして
  我らが自らを描かないのは
  まだまだ大胆でないからだ

  ジャッカル、パンサー、猟犬ども
  猿、さそり、ハゲタカ、へび
  吼えつつうごめくこれらの怪物
  我らが悪徳の獣たちの中でも

  ひときわ醜く、性悪で、汚いやつがいる
  大げさな身振りや大声は立てないものの
  好んで大地を廃墟と化し
  世界を一飲みでのみ込むやつだ

  それは倦怠というやつだ
  水タバコをふかしながら断頭台を夢見る
  この怪物を 読者よ君も知っていよう
  偽善者の読者よ、わたしによく似た人びとよ
    

「読者へ」は初版、再版を通じて冒頭に位置し、また1855年の原「悪の華」ともいうべき18篇の詩の一群にあっても冒頭に位置していた。「悪の華」という詩集を貫いている思想を、もっとも端的に表現している作品である。

詩は人間の罪深さについて歌っている。七つの大罪のボードレール的解釈ともいえる。人間が大罪を免れ得ないのは、悪魔トリスメジストが我々を強く操っているからだ。我々は神よりも、悪魔に近いところで生きている。これが終生変わらぬボードレールの信念だった。(トリスメジストはヘルメス・トリスメギストスともいい、錬金術師にして人間の心を罪へと駆り立てるもの、ゲーテのメフィルトフェレスと近縁にある悪魔像である)

しかしてボードレールは人間の罪のうちでも最も深いものは、倦怠 Ennui であるとする。倦怠あるいは憂愁は近代社会フランスを蝕んでいた病であった。それであるからこそ、近代人にとっては国籍を超えて深刻な問題だった。

以後100数十篇の詩の中で繰り広げられるテーマはみな、この倦怠のバリエーションであるともいえる。この詩は、序詩として基層の旋律を奏でているのである。






Au Lecteur — Charles Baudelaire

  La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
  Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
  Et nous alimentons nos aimables remords,
  Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

  Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
  Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
  Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
  Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

  Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
  Qui berce longuement notre esprit enchanté,
  Et le riche métal de notre volonté
  Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

  C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent!
  Aux objets répugnants nous trouvons des appas;
  Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
  Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

  Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
  Le sein martyrisé d'une antique catin,
  Nous volons au passage un plaisir clandestin
  Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

  Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,
  Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,
  Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
  Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

  Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
  N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
  Le canevas banal de nos piteux destins,
  C'est que notre âme, hélas! n'est pas assez hardie.

  Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
  Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
  Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
  Dans la ménagerie infâme de nos vices,

  II en est un plus laid, plus méchant, plus immonde!
  Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
  Il ferait volontiers de la terre un débris
  Et dans un bâillement avalerait le monde;

  C'est l'Ennui! L'oeil chargé d'un pleur involontaire,
  II rêve d'échafauds en fumant son houka.
  Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
  — Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère!

  

前へHOMEボードレール悪の華次へ




                        

作者:壺齋散人(引地博信) All Rights Reserved (C) 2007
このサイトは、作者のブログ「壺齋閑話」の一部を編集したものである